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Comment faire grandir nos enfants avec les écrans ?

De nombreuses études ont été réalisées ces dernières années sur l'ampleur de l'utilisation des écrans par nos enfants . Nous en connaissons aujourd'hui les effets néfastes sur leur santé, leur bon développement, et leurs interactions sociales. Nous allons résumer ici les constats qui ont été établis, les risques d'une dépendance à l'utilisation excessive des écrans. Nous ferons enfin l'inventaire des pistes et outils à mettre en oeuvre pour transmettre à nos enfants dès leur plus jeune âge la bonne attitude à adopter face aux outils numériques.

Une chose est certaine : tenir les enfants à distance des médias numériques aujourd’hui n’est ni raisonnable ni réaliste. Il s’agit au contraire de donner l’exemple d’une utilisation responsable de ces médias. En choisissant des contenus adaptés à l’âge de nos enfants nous pouvons les accompagner dans leur utilisation des médias tout en leur en expliquant les dangers. 

Constats : une exposition croissante aux écrans

De nombreux parents sont inquiets de la surconsommation des écrans par leur progéniture, qu’ils soient enfants, pré-ados ou adolescents, voire même jeunes adultes.

La crise sanitaire n’a pas aidé, nous le savons tous : la dernière étude Ipsos-Krys sortie en 2021 montre que les enfants de 3 à 10 ans passent en moyenne 2h14 par jour devant les écrans (20 minutes de plus que l’année précédente). Ce chiffre est en augmentation tous les ans.

Notre contrôle parental sur l’usage des écrans par nos enfants s’est relâché pendant cette période, malgré nous.

Aujourd’hui la télévision, première forme d’écran qui est apparu dans les familles, reste encore très présente. Elle est le premier média regardé, (les enfants passent plus d’une heure devant la télévision tous les jours). Mais d’autres écrans ont envahi nos maisons et leur temps d’utilisation s’ajoute à celui de la télévision (écrans des ordinateurs, tablettes, smartphones,…)

Nous, parents, aimerions pouvoir contrôler davantage et apprendre à nos enfants à utiliser les écrans de façon raisonnée. En effet, nous entendons parler des dérives liées à cette surconsommation des écrans. Cependant, nous n’arrivons pas toujours à maîtriser ce que font nos enfants sur ces outils numériques.

Nous allons faire le point sur les risques de dépendance de nos enfants aux écrans et sur les préconisations des autorités de santé en ce qui concerne l’utilisation des écrans par nos enfants.  Nous apporterons ensuite des idées et solutions concrètes pour accompagner nos enfants dans une utilisation raisonnée des écrans.

Les risques de dépendance aux écrans

Ils sont nombreux et pour certains, assez évidents à détecter par un entourage quelque peu observateur. Ces risques se manifestent de différentes façons :

L’isolation sociale

L’enfant ou le jeune peut se mettre sur les écrans pour oublier les mauvaises expériences, les sentiments ou le stress : c’est une sorte d’échappatoire. Il se met dans une « bulle ». Mais cette « bulle » finit par le couper de son entourage et diminuer de manière significative ses interactions sociales avec sa famille, ses amis. Il finit aussi par négliger ses autres loisirs : jeux, sorties entre amis, activités sportives,…

Un comportement changeant

Cela se constate lorsque l’enfant ne cesse de penser à des jeux / activités en ligne ou sur les écrans et ne peut plus se concentrer sur d’autres choses (par exemple, les devoirs).

Un autre signe qui en découle comme une conséquence est la baisse de ses résultats scolaires.

Il peut aussi devenir nerveux ou agressif lorsqu’il est empêché d’utiliser les écrans ou d’être en ligne (par exemple lorsque les parents confisquent le smartphone ou la tablette).

Il fait preuve d’une certaine mauvaise foi lorsqu’il s’agit de dire combien de temps il / elle passe sur le web. Ou lorsque nous mettons en évidence les problèmes qui surviennent à la suite d’activités en ligne.

Enfin, la motivation qui préside à l’utilisation de certains contenus médiatiques intervient elle aussi. Les jeux de rôles multi-joueurs en ligne, les réseaux sociaux, les jeux d’argent ainsi que les sites pornographiques recèlent notamment un risque de dépendance élevé, surtout à cause des stimulations immédiates et constantes ainsi que des récompenses qu’ils promettent.

La perte de notion du temps

L’enfant n’a plus le contrôle sur le moment où il doit s’éteindre ou se déconnecter. Il ne se rend pas toujours compte du temps qu’il a passé sur l’outil numérique. 

Des conséquences sur sa santé

On parle tout d’abord de sa santé physique : cela se traduit par des troubles du sommeil, donc de la fatigue (aussi à l’origine des baisses de résultats scolaires), de maux de tête,  de problèmes oculaires, d’une prise de poids excessive (« malbouffe », oubli de s’alimente pour les plus grands,…)

Sa santé psychique est aussi impactée, car un mauvais usage des écrans peut contribuer à une baisse de l’estime de soi, puis à l’augmentation du stress, de l’anxiété et de la déprime. 

Certaines études révèlent que la surutilisation des écrans chez les jeunes est liée à une diminution de la concentration, de la mémoire et de l’attention. Cela aussi affecte les performances sur le plan cognitif et donc scolaire.

De par l’usage qu’elle fait de ces médias, la tranche d’âge des adolescents risque fortement de développer des problèmes physiques et psychiques. Toutefois, même si un adolescent présente un comportement de dépendance dans son usage des médias, il ne s’agit pas nécessairement de cyberaddiction. L’adolescence a typiquement un âge où les phases de comportement excessif peuvent être l’expression de l’évolution normale. Il faut cependant rester vigilant et ne pas hésiter à se tourner vers un professionnel en cas de doute ou de questionnement.
Pour en savoir plus, vous pouvez faire réaliser à votre enfant ce test de dépendance en ligne.
 

Des conséquences sur le développement de son cerveau et sur l’apprentissage de compétences fondamentales

 

Les enfants surexposés aux écrans ont plus de risques de souffrir d’un retard de langage que les autres. Une étude récente menée par des chercheurs québécois et américains a mis en évidence l’impact sur le long terme d’une exposition importante aux écrans dans les premières années de vie. Cette étude a montré que chaque heure supplémentaire passée devant la télévision par un enfant en bas âge diminuait ses performances scolaires à l’âge de 10 ans : moindre intérêt pour l’école, moindre capacité sur le plan mathématique. Cette surexposition précoce entraînerait également une moindre autonomie, une moindre persévérance et une intégration sociale plus difficile avec notamment un risque accru de souffrir d’une mise à l’écart par ses camarades de classe.

 

Le rôle des parents

Notre rôle, en tant que parents, est de proposer un cadre avec des règles à nos enfants (mais aussi pour nous-mêmes, car nous devons montrer l’exemple !). Nous devons échanger avec eux selon leur âge, sur l’apport des écrans (jeux vidéos, internet, smartphone,…) mais aussi les dérives sur lesquelles il faut rester vigilant. Passé les 3 ans de l’enfant, les écrans ne constituent pas un problème si leur utilisation est encadrée, orientée vers la créativité et la socialisation, et surtout si elle est partagée en famille et discutée.

Etat des lieux : se poser les bonnes questions

Nous pouvons en tant que parents nous interroger sur 6 dimensions générales impactant le développement de notre enfant. Cela nous aidera à formaliser une première idée de la situation : quelles sont les difficultés rencontrées, sont-elles liées au cadre familial, social, à la culture numérique ou encore à d’autres problèmes sous-jacents plus spécifiques à l’enfant ou au jeune ?

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Prendre en compte ces premiers constats peut nous aiguiller dans notre réflexion pour mettre en place des règles ou faire évoluer la situation en proposant à notre enfant un contexte d’utilisation des écrans davantage raisonné. On parle d’évolution dans la mesure où il ne s’agit pas d’imposer des contraintes du jour au lendemain à l’enfant qui a pris certaines habitudes : il prendrait cela comme une punition et ce n’est pas une bonne alternative : en effet, utiliser les écrans comme moyen de punition ou de récompense donne trop d’importance à l’outil et ce n’est pas ce que nous recherchons.

Plus les enfants sont petits plus ils ont de la plasticité cérébrale : ils vivent dans le changement en permanence : de classe, de maître ou maîtresse, de vêtements, de chaussures, etc… Ne pas hésiter à formuler des règles.

L’objectif est de faire évoluer son usage des écrans en se basant sur le fait qu’il grandit et que son utilisation des outils numériques doit évoluer avec lui.

Dès le plus jeune âge, adopter la règle des 3 – 6 – 9 – 12

En 2008, le psychiatre et docteur en psychologie Serge Tisseron, a créé une règle sous forme de balises, dont vous avez peut-être déjà entendu parler : La règle des 3 – 6 – 9 – 12.

Ces balises sont toujours d’actualité aujourd’hui, largement reprises mondialement, et même traduites en 10 langues. 

Selon le docteur Tisseron, au sein des familles de nos jours, on peut difficilement faire autrement que mettre un enfant devant un écran : lorsqu’on est occupé, seul(e) à la maison on n’a pas toujours la possibilité de s’occuper de son enfant. On peut lui laisser l’accès à un écran sans culpabiliser : ce qui est important c’est de rattraper ce temps, c’est-à-dire de prévoir un temps identique d’activité partagée : un temps de jeu, de dessin, de jeux de société,… pour compenser ce temps d’écran par des temps d’interaction, parce que les enfants ont besoin d’interagir avec les adultes. 

Finalement le problème n’est pas tant l’écran que le manque d’interaction avec d’autres personnes. C’est la théorie de la substitution : le temps passé devant un écran est enlevé à l’enfant au détriment d’autres activités qui lui sont indispensables.

Plus l’enfant est petit, plus il est important qu’il bénéficie de temps sans écran :

Avant 3 ans : l’enfant a besoin d’apprendre à parler, à reconnaître les mimiques, observer les gestuelles, les expressions du visage (content, triste, en colère,…). Tout cela s’apprend dans la relation et les interactions.

L’enfant dans son jeune âge a besoin de bouger, d’exercer la préhension avec ses mains, manipuler des objets, explorer, et tout cela, il ne le fait pas lorsqu’il est placé devant un écran.

Il a besoin d’une relation authentique avec le monde qui l’entoure, qui lui permette de développer tous ses sens, la vue, l’odorat, le toucher,… 

Les écrans empêchent ces diverses formes de socialisation.

La règle des 3 – 6 – 9 – 12, avec les recommandations pour chaque âge, donne des balises, un cadre pour organiser l’utilisation des écrans par les enfants.

La règle des 3 – 6 – 9 – 12  :  3 grands principes et 4 conseils

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L’alternance des activités

Il faut prévoir l’utilisation des écrans de façon variée (changer de type d’activité sur les écrans), proposer des temps avec écrans et aussi des moments sans écran pendant lesquels l’enfant explore d’autres jeux avec lesquels il prend plaisir à s’amuser.

La prévention des dangers des écrans passe aussi par l’accès pour les familles à des activités physiques : accès financièrement et géographiquement. Ce n’est malheureusement pas partout et pour tout le monde le cas. Il y aurait encore des progrès à faire de ce côté là : mettre à la disposition des familles et enfants davantage d’activités gratuites.

Car le choix serait certainement évident pour un enfant entre : rester tout seul dans son canapé devant son écran ou aller faire un sport avec ses copains. Lorsqu’on est enfant, on a envie de bouger. Nous devons leur donner la possibilité de le faire.

Le bénéfice de l’accompagnement

Plusieurs études montrent que le temps d’écran partagé, en co-immersion avec un adulte est bien plus bénéfique car il permet le partage d’une expérience ou d’une activité, donc l’interaction et la verbalisation.

Cette interaction peut avoir lieu pendant le temps de co-immersion, ou après. On ne comprend bien quelque chose que si on a la possibilité de le raconter, de le reformuler. Et c’est en racontant que l’on apprend à raconter : c’est ce que l’on appelle la compétence narrative. Essentielle dans le cadre scolaire, mais aussi pour la socialisation. Un enfant qui sait raconter intéresse son entourage, ses camarades : il se socialise mieux de cette façon, et saura se mettre en valeur plus tard, en cherchant un emploi par exemple.

Il est relativement simple de guider un enfant lorsqu’il est jeune, pour qu’il fasse des phrases simples et construites, avec un sujet, un verbe et un complément. Des phrases structurées dans le temps (avant, pendant,  après,…) ou en utilisant des relations de cause à effet (donc, alors,…). Cela joue un rôle essentiel dans la socialisation.

On peut faire raconter un enfant qui habituellement ne communique pas beaucoup en passant par les écrans : cela l’intéresse donc il sera plus enclin à en parler.

L’importance que le parent accorde à l’activité de son enfant est un élément fondamental : cela va permettre à l’enfant de se sentir reconnu dans son identité, dans sa curiosité. Le manque d’intérêt d’un parent pour l’activité de son enfant, pour laquelle celui-ci prend d’ailleurs plaisir, donnera l’impression à l’enfant qu’il ne fait pas bien les choses ou que son parent ne l’estime pas dans ce qu’il réalise. L’enfant va alors avoir des difficultés à construire une estime de lui-même satisfaisante.

Ce sont ces enfants qui se retrouvent les plus menacés par la suite, en allant sur les réseaux sociaux, notamment au moment de la pré-adolescence, vers 10-12 ans, (moment où les enfants recherchent des reconnaissances « illusoires ») : car ils manquent de reconnaissance de la part de leur milieu familial dans ce qu’ils accomplissent  (en faisant de la cuisine, ou en performant à un jeu vidéo,…).

L’apprentissage de l’autorégulation

Etre capable de s’autodiriger, gérer soi-même son temps d’écran : quand l’enfant a plus de 3 ans, on lui donne un temps d’écran fixe, ritualisé, à heure fixe, comme pour les horaires de repas. Cela induit une consommation raisonnée de l’outil numérique. Ex : « ton temps d’écran est à 6h donc il faut que tu attendes ». A partir d’un certain âge et selon les enfants, il est même possible d’expliquer à l’enfant le fonctionnement des aiguilles sur l’horloge et de lui montrer sur quels chiffres elles doivent se trouver pour qu’il puisse commencer son activité (de même, lorsqu’il devra y mettre fin). Cela lui donne des repères.

L’enjeu est d’apprendre à nos enfants à être acteurs de cette régulation, mais aussi à attendre : c’est une capacité indispensable à acquérir chez l’enfant pour apprendre l’auto-régulation. Et par la même occasion, il apprend à gérer la frustration, étape importante dans sa propre construction, et dans l’apprentissage de la vie en communauté.

4 conseils sont essentiels dans la mise en oeuvre de ces principes

Choisir des programmes ou contenus de qualité

Entre 3 et 6 ans, il existe des écrans qui ont une valeur plus éducative que d’autres. Ex : des séries de documentaires animaliers, notamment concernant des animaux que l’enfant peut rencontrer au quotidien (chat, chien, lapin, insecte, …).

Certains dessins animés sont aussi très bien car ils permettent à l’enfant de mémoriser des situations simples, d’enrichir son vocabulaire. Ne pas hésiter à se renseigner dans la presse, sur la toile ou dans notre entourage sur les bonnes trouvailles.

A partir de 6 ans, il est possible de réaliser avec l’enfant des petits films, image par image grâce à certaines applications prévues à cet effet, sur tablette par exemple.

 Limiter les temps d’écran

Avant 3 ans : pas d’écran, ou le temps d’écran doit être strictement encadré et obligatoirement accompagné. Par exemple : regarder une petite vidéo de 5 à 10 min sur le téléphone avec ses parents

3 – 6 ans : fixer une durée quotidienne maximum à l’enfant : de 15 à 30 min en moyenne. Plus celui-ci grandit, plus la durée augmente.

6 – 9 ans : de 30 à 45 min. A cet âge, les enfants commencent à vouloir découvrir internet. Ils sont de plus en plus en demande d’écran.

9 – 12 ans : 1h d’écran maximum par jour, en apprivoisant les risques des réseaux sociaux et d’internet.

Parler avec l’enfant de ce qu’il voit et fait avec les écrans

A partir de 6 ans, il est important de parler des écrans et notamment d’internet avec les enfants, déjà parce que l’enfant est curieux. Ne pas hésiter à lui dire que quand il aura un téléphone lorsqu’il sera plus grand, il appliquera les mêmes règles que ses parents, tu ne l’utiliseras pas à table. Et tu ne l’apporteras pas dans sa chambre la nuit. En effet, ce sont les deux problèmes majeurs du téléphone portable aujourd’hui : il empêche la communication de proximité, et il empêche l’enfant de dormir la nuit car ne peut résister à la tentation de s’en servir. La réduction du temps de sommeil lié à l’utilisation du téléphone mobile dans la chambre est la question majeure des pré adolescents et adolescents.

Plus l’enfant grandit (9 à 12 ans), plus on remplace les contraintes imposées au départ par de l’échange et des discussions empreintes d’une réciprocité. L’enfant va probablement nous apprendre des choses que l’on ignore sur le web (vidéos, youtubeurs, influenceurs…), et nous allons lui communiquer nos propres valeurs, les partager avec lui : le respect d’autrui, le droit à l’intimité, le droit à l’image, mettre l’enfant en garde contre le harcèlement, contre la pornographie.

L’objectif n’est pas de priver les enfants d’écran, la frustration est trop grande, mais c’est plutôt de l’accompagner pour lui apprendre à s’en servir de façon mesurée et raisonnable, de la manière qui sera la plus bénéfique pour lui au fur et à mesure qu’il grandit.

La première façon de le faire c’est l’exemple : lorsqu’on interagit avec notre enfant, il est fortement déconseillé d’utiliser son téléphone car lui donne l’impression qu’on l’abandonne. Nous devons nous aussi, adultes, modérer nos temps d’écran notamment lorsque nous sommes en présence de nos enfants, au risque, si nous n’y prenons pas garde, de le voir présenter des troubles du développement psycho-affectif, ou un sentiment d’abandon.

Il a même été montré depuis quelques années que le nombre d’accidents de jeunes enfants dans les jardins publics augmente parce que trop de parents ou d’accompagnateurs sont sur leur téléphone mobile et ne regardent plus les enfants !

Encourager les activités de création

Avant 6 ans, il n’y a pas à proprement parler d’écran créatif (logiciel, application,…). Par la suite, il est intéressant d’utiliser les écrans pour développer leur créativité, grâce à un logiciel, une application ou certains jeux vidéos. Ils peuvent être de très bons outils pour : apprendre à dessiner, à faire des photographies, des origamis,… 

Il est possible de réaliser avec l’enfant des petits films, image par image grâce à certaines applications prévues à cet effet. On peut aussi s’essayer à des jeux de construction comme Minecraft par exemple, sans bien sûr oublier l’alternance des activités sur écrans et hors écrans.

Définir le bon moment dans la journée

Il existe des périodes dans la journée plus propices que d’autres dans l’usage des écrans :

Il est déconseillé (depuis 20 ans maintenant), de laisser son enfant utiliser les écrans (même la télévision) avant d’aller à l’école le matin : les dessins animés ou d’autres émissions apportent beaucoup d’émotions, et demandent de l’attention. Or, nous avons tous, enfants comme adultes, une capacité de concentration limitée sur une période donnée. En arrivant à l’école, l’enfant qui vient de passer un certain temps devant un écran n’est plus disponible pour les apprentissages.

Un moment à privilégier serait plutôt en fin de journée, après avoir effectué les tâches nécessaires (goûter, devoirs, rangement de la chambre…). Néanmoins, de manière générale, il n’y a pas de règle définie, chaque famille peut choisir l’horaire qui lui semble opportun selon sa propre organisation, à condition que cela ne gêne pas les activités de création, d’apprentissage, et de socialisation de l’enfant.

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Liens et sources :

https://shop.addictionsuisse.ch/fr/parents/92-181-ecrans-en-parler-avec-les-ados.html#/26-langue-francais
https://www.grea.ch/publications/ressources-guide-apan
https://www.infodrog.ch/fr/ressources/formes-de-dependances/internet-ecrans.html
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/episode-26-utiliser-les-%C3%A9crans-%C3%A0-bon-escient-avec-nos/id1527231212?i=1000514175496

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