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Votre enfant est en échec scolaire ou en difficulté ? Découvrez les solutions à mettre en oeuvre

L'échec en milieu scolaire et les difficultés d'apprentissage à l'école sont une réalité pour de nombreux parents. En effet, environ 15% des élèves de l’école obligatoire sont en échec scolaire. Cela représente plusieurs dizaines de milliers d'étudiants en suisse romande. Les parents sont parfois démunis face à ce fléau qui touche leur enfant : quelles solutions apporter pour un enfant en échec scolaire ou en difficulté ?

L’échec scolaire est un véritable problème pour les parents. En effet, il peut avoir un impact négatif sur le développement de l’enfant, son bien-être, et avoir des conséquences sur la réussite de son avenir. Cette notion d’échec scolaire est apparue avec la scolarisation obligatoire de tous les enfants. Elle est la conséquence des différences évidentes entre les individus. De plus en plus, nous entendons parler d’enfants en difficultés scolaires, mais pourquoi ? Qu’est-ce que cela veut dire ? Plusieurs facteurs peuvent entrer en compte lorsqu’on parle de difficultés scolaires. Pour aider les enfants en difficulté et leur éviter des retards scolaires, et à fortiori le décrochage scolaire, il est important d’en comprendre les causes, d’en mesurer les conséquences, cela afin de mettre en place des solutions adaptées et personnalisées à chaque enfant. Nous allons ainsi définir dans un premier temps ce qu’est l’échec scolaire. Nous en détaillerons ensuite les causes puis les conséquences. Enfin, nous verrons les solutions à envisager pour éviter de tomber dans les écueils de l’échec scolaire et conduire votre enfant sur le chemin de la réussite.

Qu’est-ce que l’échec scolaire ?

L’échec scolaire ne peut pas se définir par une comparaison entre les individus. Il est important de prendre en compte la différence qui peut exister entre une espérance de réussite individuelle (selon les capacités d’ordre générales d’un enfant, physiques ou intellectuelles, sociales ou affectives), et la réussite effective. C’est l’accumulation de petits retards, de lacunes, des changements d’orientation arbitraires, des redoublements répétés, ou même un léger fléchissement qui peuvent conduire à un véritable échec scolaire. Celui-ci n’est d’ailleurs pas forcément équivalent à un échec dans la vie, même si l’on s’en rapproche malheureusement de nos jours. Nous pouvons distinguer deux catégories d’enfants qui se retrouvent en difficulté à l’école : Il y a ceux, qui du fait d’un handicap ou d’une maladie, n’ont pas la possibilité de répondre aux contraintes d’une scolarité classique, et ceux qui n’arrivent pas à s’adapter aux exigences de la vie scolaire. Ils se retrouvent un jour ou l’autre dans une situation d’échec plus ou moins important. Ceux-ci le vivent toujours mal, car ils ont l’impression de ne pas « rentrer dans le moule ».

Les causes de l’échec scolaire et des difficultés

Il existe diverses causes qui mènent à l’échec scolaire. Bien souvent, cela débute par des difficultés à l’école. Pour agir et trouver les solutions adéquates, il est tout d’abord nécessaire de distinguer les différents types de difficultés scolaires. Elles peuvent être en relation avec une baisse de motivation, des capacités de mémorisation, d’attention et de concentration limitées, des stratégies d’apprentissage peu adaptées ou de l’acquisition de connaissances imprécises ne permettant pas de faire des apprentissages plus élaborés et efficaces. Détaillons les différentes types de difficultés.

Des difficultés d’ordre intellectuel

Entendons-nous bien : niveau scolaire et niveau intellectuel sont deux notions bien distinctes. Néanmoins,  un enfant doit avoir un certain niveau d’intelligence pour bénéficier d’un bon apprentissage scolaire. Cependant, l’intelligence est loin d’être le seul facteur de réussite scolaire. C’est pourquoi les résultats obtenus à l’école, lors d’évaluations, tests, etc… sont à manier avec prudence et ne doivent pas constituer les seuls éléments à prendre en compte dans l’orientation des enfants. Or, le biais social dont certains instructeurs font preuve conduit parfois à écarter les mauvais élèves de ceux qui ont du potentiel.

Le déficit intellectuel à lui seul n’est pas un facteur essentiel d’échec scolaire. Les dimensions émotionnelles et d’adaptation sont aussi à prendre en considération. Sinon, que penser de tous ces « derniers de classe » qui sont aujourd’hui entrepreneurs, ou qui ont une situation professionnelle dans laquelle ils s’épanouissent ?

Un trouble spécifique

Il peut s’agir d’un trouble cognitif. Les troubles cognitifs comprennent tous les troubles entraînant une difficulté dans l’acquisition des connaissances. Ils sont responsables de troubles des apprentissages. Parmi les différents troubles cognitifs existants, nous distinguons les troubles cognitifs spécifiques développementaux que l’on retrouve chez les enfants atteints de « dys » : la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysphasie ou la dyscalculie.

Le trouble du déficit de l’attention, avec ou sans hyperactivité (TDAH), fait aussi partie de ces troubles cognitifs spécifiques. Le TDAH empêche la concentration de l’élève, ce qui rend son parcours scolaire très compliqué. Dans certains cas extrêmes, un élève peut être amené au décrochage scolaire si son entourage n’y prête pas suffisamment attention.

Enfin, on intègre aussi à ces troubles cognitifs spécifiques, les enfants à haut potentiel intellectuel (HPI ou enfants précoces). Ces élèves, particulièrement doués, comprennent et intègrent les concepts plus rapidement que les autres. Par conséquent, ils sont toujours en avance en terme d’acquisition des compétences et d’application des concepts. Ils ont eux aussi besoin d’une aide personnalisée correspondant à leur niveau pour continuer à avancer à leur rythme, et ainsi éviter l’ennui voire la dissipation.

D’autres troubles spécifiques existent : les troubles psychomoteurs, ou troubles de la psychomotricité, qui sont aujourd’hui bien dépistés, la plupart du temps dès le plus jeune âge, et pour lesquels il existe des parcours de rééducation tout à fait satisfaisants. 

Des causes d’ordre physique

Pour qu’un enfant ait un parcours « normal » de scolarité, il ne faut pas qu’il soit malade. Ceci sous-entendu pour des maladies chroniques, ou des maladies à répétition qui engendrent un absentéisme récurrent de l’enfant à l’école et au final un retard sur le plan scolaire.

Les facteurs environnementaux

Des études, nombreuses et de renom, ont montré que la réussite scolaire d’un enfant est largement liée au milieu économique et culturel de sa famille. Le niveau intellectuel d’un enfant est corrélé au niveau socioculturel de son entourage, qui intervient donc par ricochet sur sa réussite scolaire, sur son orientation vers des cycles d’études plus ou moins longs. Les parents ont une influence non négligeable sur les choix et niveaux d’études de leurs enfants.

La composante personnelle de l’enfant

Nous le savons, chaque enfant est unique. Ses données propres sont la résultante de son caractère, de son vécu depuis sa naissance, de ses propres possibilités. C’est qui met en évidence ce constat de différence, inévitable entre les individus, d’hétérogénéité dans les rythmes de développement, dans les âges auxquels ils deviennent aptes à acquérir telle ou telle compétence.

L’évolution physiologique a son importance elle aussi : la période pubertaire, différente chez les filles et les garçons, avec ses changements de taille, de formes, de poids, les dysmorphies passagères, la remise en cause de l’autorité parentale, la crise d’autorité juvénile (ensemble des comportements d’opposition de l’adolescent aux normes de l’adulte) sont à l’origine de troubles psychiques et physiques portant parfois préjudice à la réussite scolaire.

Les conséquences

Des maladies ou troubles spécifiques reconnus, un contexte extérieur à l’école ou personnel à l’enfant sont les causes les plus fréquentes de l’échec scolaire. Pour diagnostiquer les difficultés, on peut déceler certains indices, observables en classe ou en séance de travail à la maison :
  • Un manque de motivation manifeste à se mettre en activité
  • Une confiance en soi altérée
  • Le manque d’attention
  • Un manque de concentration : retrouvez ici nos solutions pour améliorer la concentration des enfants
  • Des problèmes de mémorisation
  • Le manque de volonté à persévérer, de goût à l’effort
  • L’impatience
  • Le manque de discipline
  • Un déficit d’ambition
  • Un manque de capacité à gérer l’échec et les difficultés
  • Une mauvaise organisation
  • De la dissipation, perturbation de la classe
  • L’incapacité à comprendre et respecter les consignes

Les solutions pour surmonter les difficultés scolaires et ainsi éviter l’échec à l’école

Il n’y a pas de solution idéale et universelle pour gérer l’échec scolaire. Comme nous l’avons vu, l’échec scolaire peut avoir différentes origines, et se révéler sous diverses formes.  Néanmoins, la première étape pour résoudre le problème est d’effectuer un dépistage des difficultés et de ce qui a conduit l’enfant à l’échec scolaire. Cela permettra d’adapter la ou les solutions à apporter, et ainsi favoriser sa réussite scolaire. Gardons cependant bien en mémoire que la réussite scolaire d’un enfant ne doit être envisagée que par rapport à ses perspectives de réussite. L’objectif est de fournir une aide personnalisée, compatissante et efficace. À noter que selon l’office fédéral de la statistique suisse, les élèves de l’école obligatoire bénéficiant de mesures de pédagogie spécialisée renforcées représentent près de 5%¹. Pour passer à l’action et aider votre enfant, les solutions à l’échec en milieu scolaire se déclinent selon deux volets essentiels : la prévention et la prise en charge.

La prévention

La prévention de l’échec scolaire repose sur la recherche des risques d’échec scolaire. Elle doit être précoce, dès l’entrée à l’école enfantine, si c’est possible ou nécessaire. Elle doit déceler les possibles inadéquations, mais aussi s’assurer de ne pas enfermer l’enfant dans une logique d’échec. La prévention s’applique à éviter les dérapages d’un élève au cours de son cursus scolaire, et le maintenir à un niveau acceptable pour qu’il puisse s’engager et continuer dans la filière qu’il a choisie ou souhaiterait suivre. Il faut être capable de détecter les signes de faiblesse dès qu’ils apparaissent, pour réagir à tant et ne pas laisser s’installer un blocage ou une dévalorisation de soi, qui, avec le temps, prendrait de l’ampleur et serait d’autant plus difficile à enrayer. Par exemple, un enfant qui n’a pas envie de faire ses devoirs peut amener à des difficultés, puis à un échec si on s’en occupe pas.

La prise en charge de l’échec

La prise en charge de l’échec scolaire fait partie intégrante de la prévention.

Lorsque l’enfant est en situation d’échec, lorsque le retard ou les lacunes accumulés n’ont pas favorisé le rattrapage envisagé, il faut éviter de considérer la situation d’échec comme définitive, car il existe des solutions pour la faire évoluer. En effet, c’est entre 6 et 14 ans que les bases de l’instruction doivent être acquises. La lutte contre l’échec scolaire doit offrir un maximum de chances de réussite aux élèves, selon leurs capacités bien sûr. En cela, elle joue un rôle essentiel dans le dépistage et la compensation des handicaps, obstacles à l’apprentissage scolaire.

Faire appel à un professionnel

Si vous ne parvenez pas à diagnostiquer la cause de l’échec scolaire de votre enfant, il est important de faire appel à un professionnel. Il l’accompagnera et lui donnera les outils nécessaires pour surmonter ou contourner ses difficultés. Le cas échéant, il est possible de faire appel à une équipe éducative spécialisée. Cette équipe peut intervenir dans le cadre de l’école, mais aussi à domicile. Elle est composée d’un enseignant spécialisé, d’un psychologue, d’un orthophoniste et d’un éducateur spécialisé. 

L’enseignant spécialisé

Il travaille avec l’enfant sur ses difficultés scolaires. Il l’aide à mieux comprendre les leçons et à apprendre de  nouvelles méthodes de travail. Le psychologue travaille avec l’enfant sur les difficultés émotionnelles et sociales. Il l’aide à mieux gérer ses émotions et à développer de meilleures relations avec les autres.

L’orthophoniste

Ce thérapeute travaille avec l’enfant sur les troubles de la communication orale et écrite. Il met en place une ré-éducation adaptée pour l’aider à mieux s’exprimer et à mieux comprendre les autres.

L’éducateur spécialisé

Il travaille avec l’enfant sur les difficultés sociales et émotionnelles. Il l’aide à mieux comprendre ses émotions et à développer de meilleures relations avec les autres.

Mettre en place un soutien scolaire

Le soutien scolaire peut-être un étudiant qui vient au domicile, un professeur privé, ou un répétiteur. Vous avez également la possibilité d’inscrire votre enfant à des cours de soutien directement mis en place par l’école en tant qu’activité extra-scolaire. Ces leçons se déroulent souvent en fin d’après-midi, après les cours ordinaires. Ces solutions de soutien scolaire visent à mettre en place une aide pédagogique et un accompagnement personnalisé, pour détecter les lacunes, mettre en place des outils pour mieux comprendre les concepts et rattraper un éventuel retard. Cela contribuera également à mieux apprendre et à s’organiser, acquérir une certaine méthodologie, reprendre confiance en soi et en ses capacités. solution echec scolaire

L’inscription dans une école spécialisée

Si votre enfant a des difficultés importantes et que les solutions ci-dessus ne lui correspondent pas, il est tout à fait envisageable de l’inscrire dans une école spécialisée. En effet, celle-ci apportera des conditions idéales d’apprentissage avec un suivi pédagogique personnalisé et un programme adapté pour favoriser la réussite. Cependant, le budget de ce type d’école n’est pas toujours accessible, et il est nécessaire, parfois, de trouver des solutions alternatives plus abordables. Notre plateforme Edidact en est une, on vous explique pourquoi.

Soutenir les enfants en difficulté scolaire avec Edidact

Selon plusieurs études², l’apprentissage et les exercices par le jeu sont plus efficaces dans l’acquisition de connaissances et de compétences pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le jeu favorise l’engagement de l’enfant, qui devient acteur de son apprentissage. Selon le livre, Apprendre en Jouant, de Mythes et réalités, il est possible d’allier le jeu comme intentions pédagogiques. “Les enseignants et les formateurs sont aujourd’hui enclins, voire encouragés, à proposer des situations d’apprentissage intégrant le jeu en tant que modalité pédagogique ou qui convertissent les situations d’apprentissage ordinaires en situations susceptibles d’être interprétées comme ludiques par les apprenants, procédé que nous qualifions dans cet ouvrage de ludicisation.” Ensuite, des éléments tels que les récompenses et les trophées rendent son apprentissage et ses révisions ludiques et stimulants, encourageant non seulement son plaisir d’apprendre mais aussi sa motivation. Enfin, la possibilité d’avoir les explications en vidéos, des aides (notions essentielles des leçons pour comprendre, consigne écrite ou audio) et les solutions, tout cela pour chaque exercice, réduisent la frustration lors des exercices et renforce ainsi l’autonomie des enfants. Leur envie d’apprendre, de comprendre et réviser en étant maître de son apprentissage se voit stimulée. En créant des exercices didactiques sous forme de jeux interactifs, Edidact met le numérique et la technologie au service de la pédagogie. Apprendre devient désormais un jeu d’enfant ! C’est aussi un outil de soutien scolaire excellent pour combler le manque de concentration et de motivation des enfants.

Ce qu’on offre aux enfants pour les soutenir dans leur apprentissage

Aujourd’hui, avec les jeux éducatifs, apprendre n’est plus un devoir mais une activité amusante. Le jeu est donc plus efficace dans l’acquisition de connaissances et compétences. Subvenir en aide pour les matières suivantes : mathématique, français, histoire, anglais, allemand, sciences, anglais et géographie afin qu’ils augmentent leur moyenne. Permettre à l’enfant de revoir les concepts de bases du fonctionnement de la langue française avec un focus sur la grammaire, l’orthographe et la conjugaison. Permettre à l’enfant de renforcer son niveau de lecture et d’écriture. Comprendre et déterminer sa stratégie d’apprentissage tout en révisant d’une façon différente qu’à l’école. Permettre de comprendre et de se mettre à niveau sur l’ensemble des modules de mathématiques de l’année en cours : nombres, opérations, géométrie, grandeurs et mesures, les problèmes ouverts, etc… Apporte de la motivation et une autonomie chez l’enfant (auto-régulation).

Et les parents dans tout ça?

Vous, parents, pouvez mettre en oeuvre une ou plusieurs solutions énoncées dans cet article. Il n’en reste pas moins que votre rôle va bien entendu bien au-delà, car il ne s’agit pas uniquement de « décider », mais de « participer ». En effet, vous êtes également acteur et un pilier central dans l’aide apportée à votre enfant en échec scolaire ou en difficulté. L’écouter, le soutenir, l’encourager et le féliciter lorsqu’il réussit seront des éléments essentiels dans son développement et dévelepperont l’estime de soi de votre enfant. Votre bienveillance et votre patience feront la différence.  La solution Edidact peut vous être d’un grand soutien dans votre démarche : Grâce aux exercices interactifs de la plateforme, vous pourrez, quels que soient votre formation, votre niveau de connaissances dans les différentes disciplines, (notamment en langue française par exemple), mettre à jour les connaissances scolaires et accompagner votre enfant, grâce aux aides pédagogiques proposées à chacun des exercices. Avec Edidact, l’apprentissage et le travail à la maison sont grandement facilités et votre enfant gagne en autonomie.
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Liens

1. BFS

2 UNICEF

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